Brexit : En cas de « no deal », Elio Di Rupo n’exclut pas de demander au Parlement de Wallonie d’utiliser son droit de véto à l’adoption d’accords commerciaux avec le Royaume Uni

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Le Comité européen des Régions s’est réuni ce mercredi 9 décembre en séance plénière pour discuter des conséquences du Brexit sur les régions et villes européennes.

Dans ce cadre, le Ministre-Président de Wallonie, Elio Di Rupo a tout d’abord salué l’ensemble des équipes qui travaillent sans relâche depuis fin septembre au sein du groupe de contact. L’attitude volontariste de l’Union européenne prouve que l’UE tend la main au Royaume-Uni et ce de manière permanente.

Néanmoins, pour Elio Di Rupo : « Cela fait des mois que nous vivons au gré des sauts d’humeur de Boris Johnson. Son attitude ne nous permet pas de voir clair en l’avenir des relations UE et du Royaume-Uni. Cette attitude crée de grandes incertitudes pour des milliers d’entreprise et des centaines de milliers de travailleurs qui ont très peur de perdre leur emploi ».

En effet, pour la Région wallonne, le Brexit « no deal » pourrait représenter jusqu’à 5.000 emplois perdus. Le Royaume-Uni est le 7ème fournisseur de la Wallonie.

La Wallonie dispose d’un pouvoir législatif important lui conférant d’accepter ou non les accords commerciaux internationaux. Par conséquent : « Je n’hésiterai pas à demander au Parlement de Wallonie d’utiliser son droit de véto, comme ce fut le cas pour le CETA, si les futurs accords commerciaux avec le Royaume-Uni transgressent les lignes rouges fixées par mon Gouvernement et par la plupart des pays de l’Union européenne. Je veux aussi mettre en exergue la nécessité de trouver un accord dans l’intérêt des régions européennes qui seront les plus proportionnellement impactées. Je pense en particulier à la Flandre ».

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