La Belgique élue au Comité du patrimoine mondial de l'Unesco

Ce 25 novembre 2021, la Belgique a été élue au prestigieux Comité du patrimoine mondial de l’Unesco. Une reconnaissance de son expertise et une responsabilité.

 

L’Assemblée générale du Patrimoine mondial a élu la Belgique et onze autres pays membres au Comité du patrimoine mondial, à savoir l’Italie, la Grèce, la Bulgarie, l’Argentine, le Mexique, St Vincent et la Grenadine, l’Inde, le Japon, le Qatar, le Rwanda et la Zambie.

Ce Comité, composé en tout de 21 pays, prend chaque année les décisions importantes concernant le patrimoine mondial, dont les inscriptions à la fameuse « liste du patrimoine mondial.

C’est seulement la deuxième fois depuis qu’elle a ratifié la Convention du patrimoine mondial en 1996 que la Belgique participe à ce Comité emblématique. Elle avait exercé un premier mandat de 1999 à 2003 et avait été le premier Etat au monde à limiter son mandat à quatre ans. Une nouveauté qui est devenue la norme.

La candidature de la Belgique était soutenue par les trois régions compétentes pour le patrimoine immobilier (Flandre, Bruxelles et Wallonie), la Délégation permanente de la Belgique auprès de l’Unesco et les Représentations de Wallonie-Bruxelles et de la Flandre à Paris.

Une nouvelle aventure commence avec la responsabilité de servir au mieux le patrimoine mondial.

Pour le Ministre-Président wallon, Elio Di Rupo : « Il s’agit d’une excellente nouvelle pour notre pays et pour la Wallonie et une belle reconnaissance de l’expertise de notre pays et de notre Région en matière de patrimoine. Dans un contexte marqué par la multiplication de conflits et d’évènements naturels extrêmes, la conservation du patrimoine sera au coeur de nos préoccupations. »

La Ministre du Patrimoine, Valérie De Bue, se réjouit de cette annonce. « La Wallonie compte sept biens au patrimoine mondial naturel ou culturels. Certains comprennent plusieurs éléments comme les Beffrois de Binche, Charleroi, Mons, Tournai, Thuin, Gembloux et Namur (Beffrois de Belgique et de France) ou les quatre sites miniers majeurs de Wallonie (Le Grand Hornu, Bois-du-Luc, le Bois du Cazier, Blegny-Mine). Y sont également repris également les ascenseurs historiques du canal du Centre, la cathédrale de Tournai, les minières de silex de Spiennes, la forêt de Soignes et, récemment inscrite, la ville de Spa au sein de la série des Grandes Villes d’Eau d’Europe.

La Wallonie pourra faire bénéficier de son expertise en matière de gestion des biens inscrits en série, comme en témoigne le succès rencontré fin octobre dernier par le webinaire international qu’elle a organisé sur ce sujet. Les principaux enjeux à relever pendant ce mandat de quatre ans, sur lesquels la Belgique a basé sa candidature, sont le respect de la Convention du patrimoine mondial, qui fêtera ses 50 ans en 2022, ainsi que l’équilibre à trouver entre la préservation du patrimoine et les défis du monde contemporain.

Comme l’a déclaré Maxime Woitrin, Délégué général adjoint à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles : « C’était un vrai défi de mener cette campagne en temps de la pandémie » et d’ajouter : « Nous avions notamment profité de l’inscription de Spa au patrimoine mondial à l’été dernier pour mettre en valeur la diversité du patrimoine mondial en Wallonie ».

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La Forêt de Soignes – G. Focnat ©SPW-AWaP

 

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Les minières de silex de Spiennes – G.Focant©SPW-AWaP

 

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